Autonomie alimentaire au sein des cheptels

Autonomie alimentaire
au sein des cheptels

Mis en ligne le 22 juillet 2021

En France, on parle de plus en plus d’autonomie alimentaire. De nos jours, cette autonomie alimentaire ne concerne plus seulement nos besoins, la notion s’applique aussi aux cheptels. Les éleveurs pratiquent l’autonomie alimentaire pour leurs troupeaux de différentes façons, apprenez-en plus dans cet article !

Les cheptels en France

Un cheptel, c’est l’ensemble des animaux d’élevage d’une exploitation agricole.

Les cheptels en France, c’est 5 filières bien distinctes les unes des autres. 

  • La filière bovine, avec les génisses (femelles n’ayant pas encore vêlé), les vaches qui sont arrivées au terme de leur production laitière ou de leur fonction de reproductrices (consommées pour leur viande), les bœufs (mâles adultes castrés), les taureaux (mâles adultes non castrés), les taurillons ou jeunes bovins (mâles non castrés élevés jusqu’à 2 ans maximum).
  • La filière ovine, avec les brebis et agnelles.
  • La filière chevaline, avec les chevaux de selle, les poneys, les chevaux de course, les chevaux lourds ou de trait, et les ânes. Les chevaux de selle, de sport, de loisirs et de course constituent la majeure partie des chevaux présents dans les exploitations agricoles françaises.
  • La filière porcine.
  • La filière avicole, avec des volailles de toutes sortes telles que les pintades, les dindes, les canards, et les poulets.
Agritourisme - Ce qu'il faut savoir - JA Calvados

L’autonomie alimentaire au sein des cheptels

L’autonomie alimentaire, c’est ce qui permet à nos agriculteurs de subvenir aux besoins alimentaires de la population afin de limiter au maximum les importations. Et bien pour les cheptels, c’est la même chose !

Certains agriculteurs proposent même plusieurs solutions afin de proposer à leurs bêtes une alimentation produite sur leurs terres. Certains optent pour des prairies de graminées, de légumineuses comme le trèfle violets ou la luzerne. Il est possible d’intégrer des céréales et des proteagineux (pois, feveroles…) afin de compléter la ration basée sur les fourrages.

D’autres se tournent vers la production de fourrages de qualité, grâce à des techniques comme l’enrubannage, la culture en pâturage, l’affouragement en vert, ou encore le séchage en grange.

Une autre pratique courante de cette nouvelle organisation consiste en un arrangement entre éleveurs de cheptels et producteurs céréaliers. Les fourrages, la paille et les céréales sont directement vendus aux éleveurs de cheptels de la même région afin de limiter les coûts et de favoriser l’autonomie alimentaire des cheptels sur un même territoire.

 

Avec les sécheresses de ces dernières années, les prix des matières premières servant à nourrir les cheptels ont flambé. Nos agriculteurs ont donc dû s’adapter et commencer à penser à l’autonomie alimentaire au sein des cheptels. Cette évolution permet également aux éleveurs français de ne plus dépendre de la fluctuation du prix des aliments pour leurs bêtes. Pour en apprendre plus sur l’autonomie alimentaire des cheptels, n’hésitez pas à contacter la Team JA14 !